La biodiversité au Maroc

La biodiversité, un mot, une notion qui englobe tellement de facteurs qu’elle en reste floue pour la plupart.

Qu’est-ce que la biodiversité ? Comment peut-elle être évaluée ? Comment la préserver, l’améliorer ? Et surtout par qui et comment ?

La biodiversité, contraction de biologique et de diversité, représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. Mais la biodiversité va au-delà de la variété du vivant ! Cette notion intègre les interactions qui existent entre les différents organismes pré-cités, tout comme les interactions entre ces organismes et leurs milieux de vie. D’où sa complexité et sa richesse.

La notion même de biodiversité est complexe car elle comprend trois niveaux interdépendants :

  • la diversité des milieux de vie à toutes les échelles : des océans, prairies, forêts… au contenu des cellules (pensons aux parasites qui peuvent y vivre) en passant par la mare au fond de son jardin ou encore les espaces végétalisés en ville… ;
  • la diversité des espèces (dont l’espèce humaine !) qui vivent dans ces milieux, qui interagissent entre elles (prédation, coopération, symbiose…) et qui interagissent avec leur milieu de vie ;
  • la diversité des individus au sein de chaque espèce (autrement dit, nous sommes tous différents !). Les scientifiques parlent de diversité génétique.

Tout d’abord des études sont faites pour recenser et identifier les différentes espèces de plantes.

Au Maroc, selon une étude de 1998, 32 000 taxons, d’origine diverses et variées ont été identifiés.

Parmi eux, des espèces endémiques, locales, qu’il faut davantage sauvegarder, car leur disparition serait définitive et irremplaçable.

 L’Afrique du Nord compte près de 1700 espèces et sous-espèces endémiques (qui n’existent nulle part ailleurs) dont plus de la moitié sont spéciales au Maroc. Cette richesse en endémiques est due à la présence de milieux spécialement contrastés et bien différentiés, favorables à la création d’espèces endémiques au Maroc.

Nous autres, humains appartenons à une espèce – Homo sapiens – qui constitue l’un des maillons de cette diversité biologique.

Notre influence peut être aussi bien positives que négatives, et tout le monde peut y participer, de monsieur tout le monde sur son balcon, aux spécialistes.
En tant qu’architecte du  paysage, notre rôle se joue à différentes échelles. Une notion supplémentaire va venir s’ajouter à cette équation complexe qu’est la biodiversité, celle de la tolérance.

En effet, un paysagiste doit concevoir un espace de vie, urbain ou rural, public ou privé en intérieur ou extérieur, avec du végétal et ou du minéral , mais surtout pour des personnes, pour un ou des usages particuliers, ou pour de multiples usagers et donc besoins, Un paysagiste se doit de répondre à autant de besoins que possible, dans la mesure des contraintes prédéfinies.

La tolérance va revenir à différentes étapes et échelles; durant ce travail, une série de choix sera faite.

Les matériaux ont un seuil de tolérance, face aux intempéries, aux facteurs extérieures aux usages auxquels ils sont destinés, à la faune et flore qu’ils vont attirer ou repousser.

Les plantes, face au climat, au sol, à la pollution, aux agressions extérieurs d’animaux ou d’Hommes, à d’autres plantes ( communautarisme par espèces et notion de territoire)

Ainsi, en tant que concepteur et qu’usager, pour répondre aux plus larges des profils biologiques, physiques, moraux, culturels, économiques, pour que tout le monde y trouve son compte, dans leurs diversités et leurs complexités. On peut parler d’urbanisation de tolérance au service de la biodiversité.

Certains aménagements ont été étudiés pour favoriser la biodiversité, comme les bandes enherbées, les murets en pierre.


Enfin, nous arborons une autre compétence, celle de botanique. Le végétal est le principal outil de notre travail, nous devons le comprendre scientifiquement pour l’utiliser de la manière la plus pertinente.

Nous avons le rôle de sauvegarder l’identité des lieux sur lesquels on intervient. Cela concerne aussi la végétation dont il faut éviter la standardisation. Chaque ville a son identité végétale, qu’il faut respecter et enrichir.

La végétation d’une ville doit être à son image, comme le paysage est l’image d’un pays, de son passé, de son présent et de son futur.

Penser le paysage pour mieux le vivre, va induire des transformations territoriales, de nouvelles urbanités et des paysages restructurés, un épanouissement social économique et un fleurissement territorial et global.

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